samedi 17 mai 2008

Le rire d'Olga

Le rire d'Olga de Lilian Bathelot, éditions Métailié (Suites).

Perchée sur mon escabeau à forcer comme une bourrique pour percer un mur de briques, voilà que j'entends l'agréable "ti-ting" de la messagerie.
Yes ! Quelqu'un m'a écrit. Pause !

C'est Alistaire qui m'envoie le commentaire de sa dernière lecture : Le rire d'Olga.

Voici pour vous...

"Le rire d'Olga" de Lilian Bathelot ? Je l'ai acheté à la fête du livre (vous en moquez, mais j'ai envie de l'écrire, Lilian m'a laissé une dédicace très touchante...), et je viens de le terminer. Surprenant. Surprenant par rapport à ses autres romans qui sont très sombres et à mon avis sans grand espoir. Surprenant parce qu'il évoque la guerre civile espagnole alors que tous les autres romans que j'ai lus se situent en France, aujourd'hui.
"Le rire d'Olga" m'a touchée par la nostalgie qu'il dégage, par ses non-dits : l'importance des silences et du regard dans les relations humaines. La solidité de l'amitié, la fidélité aux engagements. Les regrets qui restent au travers de la gorge et empêcheraient, si l'on n'y prenait garde, de vieillir paisiblement. Il me semble, mais c'est très personnel, et peut-être erroné, que ce roman nous ouvre une petite porte sur le "véritable" Bathelot, pas celui qui est en représentation...
Certes, ce que je vous dis ne vous renseigne guère sur le contenu ? Lisez... Sachez juste qu'un soir, Théo, photographe français, rencontre la flamboyante Olga, prostituée espagnole. Ce qui ne devait être que la rencontre d'un soir se transforme en road-movie. Vague ? Trop court ? Non, car l'important dans ce roman, ce ne sont pas les mafieux qui poursuivent le couple, ce sont les sentiments, la découverte de l'autre et de soi.
Si, j'ai oublié, est-ce un clin d'oeil au Bassin ou complètement involontaire ? Lilian Bathelot a écrit "je vais essayer d'y refiler le reportage..." Il n'y a que dans le Bassin que l'on utilise "y" pour dire "lui".

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