Le commentaire d'Alistaire...
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Dans un futur qui semble très proche, vit Quatre Bleu. Un jeune garçon de 12 ans qui pense qu'il « n'existe pas sur Terre d'endroit plus merveilleux où vivre que le domaine de la Belle Santé ». En effet, dans le Domaine, les enfants sont sous la surveillance « gentille et ferme » d'une nounou (une pour 5 cinq enfants, un rêve !), des activités sportives et culturelles leur sont proposées, la nourriture est en quantité suffisante. Le tout se partage avec des amis, originaires de tous pays. L'idéal, dites-vous ?
C'est aussi ce que croyait Quatre Bleu avant de découvrir le sens de la vie. Enfin, de SA vie. Sens qui lui est révélé par Babou, un surveillant. Quatre Bleu n'est pas un enfant, il est un clone. Il n'est qu'un réservoir d'organes pour son original.
J'étais plutôt impatiente de lire « Clones en stock », l'idée de départ de ce roman m'attirait. J'aime bien ce style de livres, mêlant anticipation et question de société. Et il faut reconnaître que Pascale Maret offre à son lecteur de vraies interrogations sur l'éthique médicale, sur l'absurdité de notre société qui, au lieu de consacrer son énergie (et donc son argent) à la recherche préfère le court terme et « remplacer » les organes défectueux. La société de consommation a atteint la santé.
Mais voilà, je suis restée sur ma faim... Peut être parce que ce livre est destiné à des plus jeunes et qu'il est important de leur laisser de l'espoir ? J'ai été agacée par l'afflux de bons sentiments, par la gentillesse de tous, y compris des parents de l'original. Agacée aussi par Quatre Bleu qui, bien que révolté par ce qu'on a fait de lui, remplit son rôle. Mais je dois reconnaître que ce roman est un bon point de départ pour une réflexion sur le clonage humain et sur notre société.
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