La main de l'aviateur

La main de l’aviateur de Florence Aubry, éd. du Rouergue (doAdo Noir)


Anne-Marie –décidément très attachée à la collection DoAdo- me conseille « La main de l’aviateur ». Et m… , c’était justement le seul livre que j’avais laissé sur le présentoir. Le genre polar fantastique maléfique ne m’attire absolument pas. Ma grimace la fait éclater de rire « Justement, je veux que tu le lises ! ».
Pourtant j’avais aimé « Mamie en miettes » qui avait été proposé au jury des collégiens précédemment ; alors quoi ! Je n’allais pas me laisser influencer par un a priori ! Je me suis quand même bien appliquée à l’oublier, planqué au dessous de ma pile à lire pendant plusieurs semaines. Jusqu’à hier soir…

Avant d’entrer dans cette histoire glauque mais bien ficelée (ça ferait un parfait scénario de film), l’écriture me heurte. Pas de panique, c’est juste le début, ça va s’envoler. Ben non ! C’est terne. C’est pauvre. Et ça le reste ! Les phrases courtes ne rappellent en rien l’écriture minimaliste que j’aime. Les mots m’agacent à se répéter sans cesse. C’est sûrement un style (dites-moi lequel, que je ne reste pas idiote !) auquel cas, me a culpa mais je n'aime pas ; je n’arrive pas à m’enlever de la tête que ça ressemble fort à du bâclage.
C’est la première fois que je suis amenée à critiquer l’écriture d’un auteur et franchement, ça me déplaît ; je ne m’estime pas habilitée à ça. Mon seul objectif reste d’impulser les lectures.
Merci Anne-Marie, pour ton cadeau empoisonné ! Maintenant, tu vas m’expliquer pourquoi tu tenais à ce que je lise ce livre…